Psychologue - Neuropsychologue Mathilde Clastre

Bilan psychométrique

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Aussi appelé test d’efficience globale ou test de QI, le bilan psychométrique permet d’appréhender le fonctionnement intellectuel général. Il permet de dépister le haut potentiel intellectuel ou bien une déficience intellectuelle. Il est également utile dans l’exploration des troubles neurodéveloppementaux comme les troubles de l’attention ou les troubles des apprentissages. Dans ces derniers cas, le bilan psychométrique doit être complété par un bilan neuropsychologique.

Bilan neuropsychologique

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Composé d’épreuves spécifiques, le bilan neuropsychologique permet d’approfondir le fonctionnement des différentes capacités cognitives : mnésiques (mémoire immédiate, mémoire à long terme), attentionnelles, exécutives (organisation, inhibition, flexibilité mentale, etc.) et la cognition sociale (reconnaissance et gestion des émotions, régulation des conduites et interactions sociales). Suite aux résultats de ce bilan des préconisations sont données. Des séances de remédiation cognitive peuvent être également proposées, afin de réduire l’impact au quotidien des difficultés soulevées.

Remédiation cognitive

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Cette intervention thérapeutique vise à restaurer, renforcer ou compenser le fonctionnement cognitif altéré. Elle consiste en un entrainement intensif des fonctions déficitaires et en l’élaboration de stratégies permettant d’exploiter au mieux les fonctions résiduelles. L’objectif est d’aider le patient dans son quotidien. La remédiation cognitive est proposée après un bilan neuropsychologique. Elle permet de développer le fonctionnement attentionnel, mnésique, exécutif ainsi que la cognition sociale. Cette remédiation cognitive est adaptée à chaque patient. Des exercices analytiques et fonctionnels sont proposés sous format papier/crayon mais également en format numérique ou encore en réalité virtuelle.

Réalité virtuelle

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En remédiation cognitive, la réalité virtuelle (tablette, ordinateur) permet de créer des scénarii au plus près du quotidien du patient. On va alors pouvoir faire travailler les fonctions cérébrales de manière « écologique », c’est-à-dire que les exercices proposés seront semblables aux activités journalières : planification et réalisation d’un repas, aller faire ses courses, orientation dans une ville, préparer son sac de cours, organiser son espace de travail, etc. Les scénarii sont adaptés aux difficultés du patient et suivent son évolution.